Les voitures automobiles anciennes et les véhicule anciens de collection, v2.
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Voisin C7, voiture routière de 1924
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La Voisin C7, cette voiture Voisin C 7 de collection fut construite de 1924 à 1928 en 1 motorisation d'une cylindrée de 1.5 L présentant une puissance de 29 ch, cette Voisin C7 a été produite en 1350 exemplaires.
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L'été 1924 voit la présentation de la nouvelle petite Voisin, la C7. Sur un châssis à peine plus long que celui de la C4S, qu'elle remplace, cette 10CV (1551 cc) est disponible dès sa naissance en quatre configurations : châssis nu, torpédo sport, coupé de ville et conduite intérieure.
Cette dernière carrosserie adopte le type dit prismatique, une nouveauté du salon. Parallèlement, et sans doute soucieux d'offrir un peu plus d'espace à sa clientèle, GV la propose sur un châssis plus long de dix centimètres, dit C7 L et disponible avec les mêmes caisses.
L'année suivante voit arriver une carrosserie particulièrement novatrice pour l'époque. Elle sera connue sous le nom de Lumineuse, une appellation qui n'est pas d'usine mais qui restera dans les mémoires jusqu'à nos jours et qui désigne, de fait, tous les modèles deux ou quatre portes de la marque qui en sont dotés. C'est à la dimension de ses vitres que cette caisse doit cette dénommination, et la luminosité ainsi générée se double d'une visibilité exceptionnelle grâce aux très fins montants de pare brise et de portières.
Cette carrosserie comporte d'autres innovations intéressantes, composée de panneaux d'aluminium et donc très légère, elle permet suivant la carrosserie choisie d'atteindre les 110 km/h, voire plus, un phare latéral, fixé sur le montant de custode droit permet un éclairage efficace du bas côté de la route sans éblouir les usagers croisés, il sera adopté sur de nombreux modèles de la marque, les vitres disposent d'un système d'escamotage original, sinon très pratique sous la pluie, en effet elles basculent totalement avec leur support pour se plaquer contre le panneau de porte.
La répartition des masses est excellente, grâce aux coffres à bagages latéraux et arrières, la batterie disposée sous ces derniers y participe également. Dans le même esprit les passagers sont logés au centre entre les deux essieux. Manessius a carrossé quelques C7-10CV dans son style, lui aussi, très lumineux... Après quatre années de fabrication, pendant lesquelles environ 1350 voitures furent construites, la C7 vit sa carrière se terminer en 1928.
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Histoire Chronologique de l'ancienne marque automobile " Voisin ", France 1919 - 1939.
La société anonyme des aéroplanes Gabriel Voisin ayant son siège à Issy-les-Moulineaux- près de Paris, commença à fabriquer des automobiles, en 1919, sous la marque "Avions Voisin", après s'être consacrée pendant la Première Guerre mondiale à la construction en grande série d'appareils de bombardement.
En 1918, voisin commença de préparer la reconversion de ses usines, mais, faute de temps et d'une connaissance suffisante de la technique automobile, il préféra acquérir une étude complète de quatre prototypes déjà longuement essayés.
Dés le mois de juin 1918 commencèrent les travaux préparatoires à la production en série et, le 5 février 1919, le premier châssis de construction Voisin accomplit ses premiers tours de roues.
En 1920, un millier de C 1 sortirent d'lssy-les-Moulineaux, destinées au marché français comme à l'exportation, Voisin décida de perfectionner le moteur sans soupapes et augmenta les régimes d'utilisation en adoptant des rapports volumétriques supérieurs à la normale de l'époque : il parvint à donner aux, C 3 et C 5 dotées du même moteur, une puissance de 100 ch environ.
Le type C 5 avec 3,34 m d'empattement, contre 3,57 m pour le type C 3, constituait, habillé d'une caisse légère, une excellente voiture de sport, qui resta en production jusqu'en 1927.
Cette série de voitures, acceptées par !es Mines pour 18 ou 23 ch selon leur regime, fut rapidement complétée par une petite 8 HP 4 cylindres, presentée en 1911 et designée C 4.
Ces petites voitures, les plus soignées de leur catégorie, reçurent des freins avant en 1923. La C 4 disparut en 1926 et fut remplacée par la C7, une 10 HP à quatre cylindres, 67 x 1 10 mn, de 40 ch environ.
Ces petites Voisin connurent un grand succès.
Gabriel Voisin avait ètudié une voiture de très grand luxe, à l'instar de nombreux constructeurs de l'immédiat aprés-guerre.
Il s'agissait d'une 12 cylindres en V sans soupapes, étudiée dès décembre 1919 et désignée C 2.
La C 2 ne fut jamais commercialisée en raison de son prix de revient, mais nombre de ses détails de construction réapparurent ensuite sur d'autres modèles Voisin.
En 1926, la production fut entièrement renouvelée.
Le modèle C 4 fut remplacé par le C 7 de 1 550 cm3 d'une puissance de 40 ch à 4 000 tr,/mn, le servofrein Dewandre, monté sur option, équipa par la suite tous les modèles de série.
La C 7 fut la dernière 4-cylindres Voisin.
C'était l'époque où commençait la vogue du moteur à six cylindres, auquel le constructeur resta obstinément fidèle jusqu'à la fin de son activité, exception faite de la 12-cylindres en V présentée sous l'appellation de C 18 (1929), et de la V 12/L (1936).
La C 18, 22 ou 28 HP, désignée Diane, produite jusqu'en 1933, avait une cylindrée de 4 L, portée ensuite à 6 L grâce à l'augmentation de l'alésage.
Sa puissance dépassait, en première version, 100 ch. Au mois de septembre 1930, une voiture équipée de ce type de moteur établit le nouveau record mondial des 50 000 km à la moyenne de 119,857 km/h à Montlhéry.
C'est en 1930 que Voisin présenta les versions surbaissées de la C 18 à moteur V 12 et de la C 16 à moteur 6 cylindres de 33 HP, respectivement désignées Sirocco et Simoun, qui demeurent peut-être les plus caractéristiques de ses créations.
A la même époque, des essais de traction avant furent également effectués avec un prototype muni d'un propulseur V 8 de 3 litres.
La direction technique fourmillait d'idées nouvelles, moteur en étoile, roues en losange, voiture à vapeur, etc..
Ayant épuisé les châssis en stock, les nouveaux propriétaires de la société Voisin furent dans l'incapacité de tenir leurs engagements vis-à-vis de Gabriel Voisin, qui, après de longs procès, perdit en 1938 le contrôle de l'affaire.
Dans l'impossibilité de reprendre pied sur le marché automobile, il vendit ses parts à Paul-Louis Weiler, président de la société Gnôme et Rhône, proche des usines Voisin.
Le fondateur de la firme évincé, la société survécut péniblement jusqu'en 1937, en équipant les châssis restant en usine de moteurs américains Graham 6 cylindres à soupapes latérales.
En 1945, à la suite de la création de la SNECMA, la société Voisin frit intégrée au nouveau groupe nationalisé, mais malheureusement les moyens financiers commençaient à faire défaut, au point que Gabriel Voisin fut obligé de céder, en 1947, ses parts à un groupe belge.
Source : Encyclopédie des voitures, Edita.
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